La déclaration de volonté de donner des organes et des tissus est régie par la loi n ° 91 du 1er avril 1999 et par l’arrêté ministériel du 8 avril 2000. L’article 4 de la loi n ° 91/99 introduit le principe du consentement silencieux, selon lequel il est demandé à tout citoyen majeur de déclarer sa volonté sur le don de ses organes et tissus, après avoir été informé que l’absence de déclaration de volonté est considérée comme un consentement au don. Ce principe n’est toutefois pas encore en vigueur. Les déclarations de volonté pour le don d’organes et de tissus peuvent être faites au siège suivant :
- Bureau des relations avec le public, opérateur habilité : Dr. Rocco Iacovella – siège social Via A. Fabi Frosinone du lundi au vendredi de 8h30 à 13h00 ;
Le personnel du Bureau des relations avec le public (URP), au-delà de l’horaire institutionnel, sera à la disposition des utilisateurs pour toutes les questions relatives au don d’organes et de tissus de 14h30 à 15h30 les jours suivants :
- Mois de janvier 2023: 03, 05, 10, 17, 19, 24, 26, 31 ;
- Mois de février 2023: 03, 07, 10, 14, 16, 21, 23, 28 ;
- Mois de mars 2023: 02, 07, 09, 14, 16, 21, 28, 30 ;
- Mois d’avril 2023: 06, 07, 11, 14, 18, 20, 27, 28 ;
- Mois de mai 2023: 05, 09, 11, 16, 18, 26 ;
- Mois de juin 2023: 06, 09, 13, 16, 23, 27, 30 ;
- Mois de juillet 2023: 04, 07, 11, 13, 18, 20 ;
- Mois d’août 2023: 08, 10, 17, 18, 22, 24, 29, 31 ;
- Mois de septembre 2023: 05, 14, 19, 21, 26, 28 ;
- Mois d’octobre 2023: 03, 05, 10, 12, 17, 19, 24, 26, 31 ;
- Mois de novembre 2023: 02, 09, 10, 16, 17, 23, 24, 30 ;
- Mois de décembre 2023: 01, 07, 14, 15, 19, 21, 28, 29.
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Donner des organes et des tissus
Pour le moment, la manifestation de la volonté est régie par l’art. 23 de la même loi (dispositions transitoires) qui introduit le principe du consentement ou du désaccord explicite. Tous les citoyens ont la possibilité (et non l’obligation) d’exprimer leur volonté concernant le don de leurs organes. Grâce à la déclaration de volonté, chaque citoyen a la possibilité de s’exprimer librement, en veillant à ce que, en cas de décès, sa volonté ne soit pas violée par les décisions d’autrui, qu’il s’agisse d’une déclaration favorable au don ou défavorable (vous pouvez également décider de laisser par écrit de ne pas vouloir devenir donneur). Actuellement, les modalités d’expression de la volonté sont les suivantes :
- la compilation de la carte bleue du Ministère de la Santé qui doit être conservée avec les documents personnels. Il est possible de remplir en ligne la déclaration de volonté et d’imprimer sa carte sur le site de la Campagne d’information 2008 ;
- l’enregistrement de sa volonté auprès de l’ASL de référence ou du médecin de famille ;
- une déclaration écrite que le citoyen emporte avec lui avec ses documents. À cet égard, le décret ministériel du 8 avril 2000 a établi que toute note écrite contenant le prénom, le nom, la date de naissance, la déclaration de volonté (positive ou négative), la date et la signature, est considérée comme valide aux fins de la déclaration ;
- l’acte olographe de l’AIDO ou de l’une des autres associations sectorielles.
Lorsque votre volonté est enregistrée à l’ASL, les données sont saisies dans un fichier du Centre national de transplantation qui est relié aux centres interrégionaux. En cas de don possible chez une personne dont le décès est constaté, les médecins réanimateurs vérifient si celle-ci a la déclaration ou si elle a enregistré la volonté dans le fichier informatique.
Si un citoyen n’exprime pas sa volonté, à l’heure actuelle, la loi prévoit la possibilité pour les membres de la famille (conjoint non séparé, concubin ou concubin, enfants majeurs et parents) de s’opposer au prélèvement pendant la période de constatation du décès. Par conséquent, il est également bon de parler à leurs proches, car en l’absence de déclaration, ils sont interrogés par les médecins sur la volonté exprimée de son vivant par le conjoint. Pour les mineurs, ce sont toujours les parents qui décident. Si l’un des deux s’y oppose, le prélèvement ne peut être effectué. Le citoyen peut modifier la déclaration de volonté à tout moment. La dernière déclaration faite selon les modalités prévues sera toujours considérée comme valide.
En résumé, en cas de décès, trois cas peuvent survenir :
- le citoyen a exprimé de son vivant la volonté positive à la donation, dans ce cas, les membres de la famille ne peuvent pas s’y opposer : donation oui ;
- le citoyen a exprimé une volonté négative au don, dans ce cas il n’y a pas de prélèvement d’organes : don non ;
- le citoyen ne s’est pas exprimé, dans ce cas le prélèvement est autorisé si les membres de la famille ne s’y opposent pas : don oui/non
Don de moelle osseuse et de sang de cordon ombilical
Toute personne intéressée par le don de moelle osseuse doit s’adresser aux établissements de santé participant au programme national de don de moelle osseuse, qui enverront les données des donneurs potentiels au Registre national des donneurs de moelle osseuse (IBMDR).
En ce qui concerne le sang de cordon, les couples pourront donner leur consentement au don lors des visites prénatales. Ensuite, ils participeront à un entretien d’information où les modalités du don leur seront expliquées et les données anamnestiques collectées (les informations concernant les antécédents pathologiques et physiologiques, personnels et héréditaires), essentielles pour établir l’aptitude ou non de la donneuse potentielle.
Protection du donneur
Le donneur et le receveur sont les deux protagonistes du monde de la transplantation et doivent être protégés en tant que tels. La condition de base pour protéger le receveur est que l’organe qui lui sera transplanté soit en bonne santé. Par contre, le droit fondamental du donneur est la protection de sa volonté. Cela implique que s’il a exprimé le choix de donner ses organes après sa mort, personne ne peut s’y opposer. En outre, il doit être clair que le prélèvement ne sera effectué qu’après constatation du décès.
Attestation de décès
Toutes les étapes de la détermination du décès à l’aide de critères neurologiques sont rigoureusement sanctionnées par la loi et sont effectuées par un collège de médecins experts (anesthésiste, neurophysiopathologiste, médecin légiste) qui est convoqué par la Direction de la santé de l’établissement hospitalier, indépendamment de l’éventuel consentement au prélèvement d’organes. Dans le cas où le sujet, dont le décès est déterminé par des critères neurologiques, présente les conditions cliniques pour devenir un donneur potentiel d’organes et de tissus, le médecin coordonnateur du prélèvement vérifie si l’expression de la vie du sujet est présente dans le système informatique national ou s’il a avec lui un document de volonté expresse.
On entend souvent parler de mort cérébrale, de mort clinique ou de mort cardiaque, en réalité la mort est unique, mais il existe plusieurs modes de constatation : selon des critères cardiaques, neurologiques ou nécroscopiques.
La loi n ° 578 du 29 décembre 1993 établit que la mort s’identifie à la cessation irréversible de toutes les fonctions du cerveau. Cette condition peut survenir à la suite d’un arrêt de la circulation sanguine (électrocardiogramme plat pendant au moins 20 minutes) ou d’une blessure grave qui a endommagé irrémédiablement le cerveau. Dans cedernier cas, les médecins effectuent des examens cliniques et instrumentaux précis pour établir la présence simultanée des conditions suivantes :
- état d’inconscience ;
- absence de reflets du tronc ;
- absence de respiration spontanée ;
- silence électrique cérébral
Période d’observation
L’article 4 du décret ministériel n ° 582 du 22 août 1994 stipule que, pour tous et indépendamment de la transplantation, la durée de l’observation aux fins de la constatation du décès ne doit pas être inférieure à :
- 6 heures pour les adultes et les enfants de plus de cinq ans ;
- 12 heures pour les enfants âgés de un à cinq ans ;
- 24 heures chez les enfants de moins d’un an
Coma et état végétatif
Le coma est un état pathologique caractérisé par une perte de conscience, une motilité spontanée et une sensibilité. Un patient peut tomber dans le coma pour diverses raisons, notamment : intoxication ou empoisonnement, altération du métabolisme, tumeur, traumatisme ou lésions cérébrales. Le coma réversible peut durer de quelques jours à quelques semaines, plus la durée du coma est courte et moins le patient subira de lésions cérébrales.
L’état végétatif est une condition qui peut évoluer du coma et se caractérise par la reprise de l’éveil, en tout cas sans état de conscience. Dans aucun des deux cas, coma ou état végétatif, des organes ou des tissus ne sont prélevés.
En ce qui concerne le prélèvement de moelle osseuse, qui a lieu vivant, aux fins de la transplantation, la protection du donneur est garantie par l’adéquation des centres de prélèvement.